La Cour suprême au Ghana déclare inconstitutionnel le paiement de salaires aux premières dames
La Cour suprême au Ghana a rendu une décision historique en déclarant inconstitutionnel l’approbation par le parlement du paiement de salaires et d’allocations aux deux premières dames, à savoir les épouses du Président et du Vice-président du pays. Cette décision, prononcée le mercredi 24 avril à Accra, est le fruit d’un jugement par un panel de sept membres présidé par la juge en chef, Gertrude Sackey Torkornoo.
La Cour suprême a estimé que les postes de première et deuxième dames du Ghana ne relèvent pas de la catégorie des titulaires de charges publiques, contrairement à ce que le parlement avait approuvé. La juge Torkornoo a souligné que le Comité des émoluments du parlement est habilité à recommander les salaires et autres avantages uniquement pour les titulaires de charges publiques, et non pour les conjoints des hauts responsables politiques.
Cette décision fait suite à des recours déposés par deux députés, Dafeamekpor Rockson-Nelson et Clement Abaasinat Apaak, ainsi qu’un citoyen, Frederick Nii Commey, mécontents des recommandations du comité parlementaire. Ils étaient soutenus par Kwame Baffoe Abronye, un responsable régional du Nouveau Parti Patriotique (NPP) au pouvoir, qui a également contesté le versement de salaires et d’émoluments aux conjoints du Président et du Vice-président.
Selon les recommandations du comité, la première dame devrait percevoir un salaire équivalent à celui d’un ministre membre du parlement, tandis que la deuxième dame se verrait attribuer un salaire similaire à celui d’un ministre non membre du parlement pendant que son mari est en fonction.
Cette décision de la Cour suprême suscite des réactions diverses au sein du public et pourrait avoir des implications importantes sur le paysage politique ghanéen. Elle remet en question le rôle traditionnellement dévolu aux premières dames et soulève des interrogations sur les futurs arrangements concernant leurs rémunérations.
En conclusion, la décision de la Cour suprême au Ghana représente un tournant majeur dans la gouvernance du pays et soulève des questions cruciales sur la nature des postes politiques et des avantages qui leur sont associés.
FAQs:
- Qu’est-ce qui a motivé la Cour suprême à rendre cette décision ?
- La Cour suprême a jugé que les postes de première et deuxième dames ne sont pas considérés comme des charges publiques, donc les salaires et avantages ne devraient pas être approuvés par le parlement.
- Quels sont les recours disponibles pour les plaignants mécontents ?
- Les plaignants peuvent faire appel à la Cour suprême pour demander réparations en cas de désaccord avec les recommandations du comité parlementaire.
- Comment cette décision pourrait-elle affecter la politique ghanéenne ?
- Cette décision remet en question les normes établies et pourrait entraîner des changements significatifs dans la manière dont les rôles politiques sont définis et rémunérés au Ghana.
- Quelles sont les implications à long terme de cette décision ?
- Cette décision pourrait conduire à une réévaluation des privilèges accordés aux conjoints des hauts responsables politiques et à une redéfinition des normes de gouvernance.
- Quel est le consensus du public sur cette décision de la Cour suprême ?
- Les opinions du public sont diverses, avec certains soutenant la décision comme un pas vers une gouvernance plus transparente, tandis que d’autres la critiquent comme étant contraire aux traditions établies.
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