Le Président nigérian, Bola Tinubu, soutient l’élection directe des membres du parlement de la CEDEAO
Le Président nigérian, Bola Tinubu, a récemment exprimé son soutien à l’initiative d’élection directe des membres du parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette annonce intervient dans un contexte où la région ouest-africaine fait face à divers défis, notamment en matière d’intégration régionale et de représentativité démocratique.
Promesse de soutien de Bola Tinubu à l’élection directe des députés de la CEDEAO
Lors de la cérémonie d’investiture de la 6e législature de la CEDEAO à Abuja, Bola Tinubu, en tant que Président en exercice de la CEDEAO, a affirmé son engagement envers l’élection directe des députés de l’assemblée régionale. Il a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer les principes démocratiques et accroître la légitimité des représentants de la région.
Les avantages de l’élection directe des députés
Tinubu a mis en avant les avantages de l’élection directe des députés, soulignant qu’elle permettrait aux citoyens de la CEDEAO d’avoir leur mot à dire directement dans la représentation régionale. Cette approche renforcerait la légitimité et la crédibilité des institutions de la CEDEAO, contribuant ainsi à une meilleure gouvernance et à un développement régional plus harmonieux.
Les défis de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest
Malgré les progrès réalisés, l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest reste confrontée à divers défis, notamment la fragmentation politique et économique entre les États membres. L’initiative d’élection directe des députés vise à surmonter ces obstacles en renforçant la représentativité démocratique et en rapprochant les citoyens des processus décisionnels régionaux.
Répartition des sièges au parlement de la CEDEAO
Le parlement de la CEDEAO est composé de 115 sièges répartis entre les 15 États membres de la Communauté. Chaque État dispose d’un nombre minimum garanti de sièges, tandis que les sièges restants sont attribués en fonction de la population. Cette répartition vise à assurer une représentation équitable des États membres au sein de l’assemblée régionale.
La création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES)
Le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO pour former l’Alliance des Etats du Sahel (AES) constitue un défi pour l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle organisation vise à relever les défis sécuritaires et économiques auxquels sont confrontés les pays du Sahel, mais elle soulève également des questions sur la cohésion et la stabilité de la CEDEAO.
L’appel de Tinubu à la réintégration des États membres du Sahel
Bola Tinubu a exhorté le Mali, le Niger et le Burkina Faso à reconsidérer leur décision de se retirer de la CEDEAO. Il a souligné les implications potentielles de ce retrait pour leurs citoyens et pour la stabilité régionale dans son ensemble. Tinubu a affirmé que la CEDEAO reste un pilier essentiel de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest et a appelé à un dialogue constructif pour résoudre les divergences.
Conclusion
La promesse de soutien de Bola Tinubu à l’élection directe des députés de la CEDEAO reflète l’engagement de la région envers la démocratie et le développement régional. Malgré les défis persistants, l’Afrique de l’Ouest continue de progresser vers une intégration plus étroite et une gouvernance plus inclusive. L’initiative d’élection directe des députés représente une étape importante dans cette voie, offrant aux citoyens de la CEDEAO une voix directe dans les décisions qui les concernent.
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